Frégate la Concorde

  • Classe Concorde, frégate de 32 canons, dite de 12, dessinée par  Chevillard, avec 26 canons de 12 livres et 6 canons de 6 livres,

     

    • Concorde,  lancée en 1777, capturée par la Navy en 1783.

    • Courageuse, lancée à Rochefort en 1778, capturée par la Navy en 1799.

    • Hermione, lancée en 1779 à Rochefort, naufragée en 1793.

    •  Féelancée à Rochefort en 1780.

     

    • Le 22 août 1778, engage et capture la HMS Minerva.

    • Le 18 février 1779 : engagement avec la frégate HMS Congres.

    • Le 21 juillet 1779, capture la frégate HMS King George.

    • En décembre 1782,  avec la Nymphe, et l'Amphitrite, s’emparent de 2 navires négriers, reprennent la corvette Ceres, et capturent l’Argo qui sera repris peu après.

    • Le 16 février 1783, est capturée par le 74 HMS Magnificent.

     

     

 Le 22 août 1778, engagement et capture de la HMS Minerva.

 

1778 Capt. John STOTT, West Indies. On 22 August he approached a French ship assuming that she was a merchant vessel. Unfortunately she proved to be the frigate Concorde (32) which fired two broadsides before HMS Minerva could reply. The action lasted two hours before HMS Minerva struck with heavy losses after she lost her mizzen mast overboard and the other masts were threatening to fall.  Both Capt. STOTT and his 1st. lieutenant were mortally wounded and 18 men were killed or wounded when a powder explosion dismounted three guns. Concorde suffered only slight damage and had 15 killed and wounded. Minerva was taken into the French navy.

Source: http://www.ageofnelson.org

 

 

Source: Troude O. ,Batailles navales de  la France en 2 tomes, , Paris, Challamel Aîné Editeurs,  1867.  p 25.

 

  Le 18 février 1779, engage la frégate HMS Congres

  

  

 Source: Troude O. ,Batailles navales de  la France en 2 tomes, , Paris, Challamel Aîné Editeurs,  1867,  p 47-48.

 

 Le 21 juillet 1779, capture la frégate HMS King George.

 

  Source: Troude O. ,Batailles navales de  la France en 2 tomes, , Paris, Challamel Aîné Editeurs,  1867, Combats particuliers de 1779, p52.

• En décembre 1782,  avec la Nymphe, la Concorde et l'Amphitrite, s’emparent de 2 navires négriers, reprennent la corvette Ceres, et capturent l’Argo qui sera repris peu après.

 

 

 

Le 16 février 1783, est capturée par le 74 HMS Magnificent.

 

Source: Guerin, Leon, Histoire Maritime de France ,  1851. Tome 5, p 125.

 

Source: Troude O. , Batailles navales de  la France en 2 tomes, , Paris, Challamel Aîné Editeurs,  1867, Combats particuliers de 1783, p262.

  

 

 

Source: Allen J.,  Battles of the British Navy, Vol 1, London, 1852, p 357-358.

 

Frégate La Fée 


C'est une frégate de 12 de la classe Concorde qui porte 26 canons de 12 livres et 6 de 6 livres. Dans le premier récit l'auteur parle d'une frégate de 26, car il ne ne prend en compte que les canons de 12 livres.

 

 

2 juin 1781 

 

 

 

27 juillet 1781 

 

26 juin 1782

  

Source : Guérin, Léon, Histoire Maritime de France , tome 5, 1851.

 

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Tableau des frégates

 

 

Armement en livres

Longueur en mètres

Déplacement en tonneaux

Largeur

creux

Equipage

 1670: Frégate vaisseau

18 à 28 canons       de 6 à 8 livres

26 à 31

220 à 270

6 à 7

3.3

150 à 200

 1680 : Frégate légère

14 à 26 canons de 6

22 à 32

220 à 500

6

3.3

150

 1740 : Frégate de 8

            (livres)

26 canons de 8

4 canons de 4

39

500

10

4

200

1748 : Frégate française de 32 canons dite de 12 (livres)

26 canons de 12

6 canons de 6

44

850

11

5

250

1757 : Frégate anglaise de 32 canons, dont 26 de 12 (livres)

26 canons de 12

6 canons de 6

39

700

10.6

3.6

210

1757 : Frégate anglaise de 36 canons, dont 26 de 12 (livres)

26 canons de 12

10 canons de 6

41

820

10.9

3.8

240

1780 : Frégate anglaise de 38 canons dont 28 de 18 (livres)

28 canons de 18

10 canons de 6 à 9

8 à 10 caronades de 18

48

950

13

4.5

280

1782 : Frégate française de 44 canons  dite de 18 (livres)

26 à 28 canons de 18

8 ou 18 canons de 8

8 caronades de 24

47

1000

11.9

5.3

300 à 340

1793 : Frégate française de 40 canon dite de 24  ( livres )

20 canons de 24

16 canons de 8

46

1400

11.8

5

430

1797 : Frégate Américaine de 24 livres

30 à 32 canons longs de 24

20 à 24 caronades de 42

53

1600 à 2200

13.3

4.2

340 à 450

1821 : Frégate de 60 canons dite de 30 (livres)

32 canons de 30

4 obusiers de 80

 24 caronades de 30

54

2500

14.1

3.8

500

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Frigate_classes

http://en.wikipedia.org/wiki/List of French sail frigates

 L'Hébé

Jusqu’en 1779, l’armement standard des frégates française était le canon de 12 livres. A partir de 1780, la France comme l’Angleterre développèrent des frégates plus lourdes capables de porter une batterie principale  de 26 ou 28 canons de 18 livres. L’Hébé fut une des premières frégates de 18 construite à Saint-Malo, d’après un dessin de Jacques-Noël Sané. Elle  donnera son nom à la première classe de cette nouvelle frégate. Elle porte 26 canons de 18 livres et 12 canons de 8 livres.

Lors de sa première croisière, son chemin va croiser celui du vaisseau anglais le HMS Rainbow. Elle sera la première victime d’une toute nouvelle invention née en 1779 de l’idée du général Robert Melville et qui a vu le jour dans la fonderie de la Carron Compagny. En décembre 1781, le "Navy Board" avait en effet décidé d’armer le 44 Rainbow entièrement avec des caronades, notamment des 68 livres sur le premier pont.

 

Rainbow

Hébé

 

Ancien armement

Nouvel Armement.

 

 

Canon

Caronades

             canons

Pont supérieur 20 18-livres. 20 68-livres. 26 18-livres.
Second pont 22 12 22 42    
Gaillard arrière - - 4 32 6 8-livres
Plage avant 2 6 2 32 6 8-livres

 Nombre total

44

 

48   38  

Bordée

 

318 livres

 

1238 livres   564 livres

 

Début avril 1782, le HMS Rainbow, commandé par le capitaine Henry Trollope part en croisière. Il ne rencontre aucun ennemi à engager jusqu’à ce 4 septembre, où au large de l’île de Bas, il arrive soudainement sur une frégate française. En raison de la position de cette dernière, c’est une des caronades de 32 livres de la plage avant du Rainbow qui commence par tirer sur l’Hébé. Plusieurs de ses tirs tombent à bord de la frégate française , sur laquelle on découvre avec stupeur la taille des projectiles. Le capitaine français, M. de Vigney, se dit logiquement que si un tel projectile sort d’un canon de la plage avant du navire ennemi, ceux tirés par la batterie inférieure seront encore plus énormes. Il tire sa bordée "pour 1'honneur de pavillon," et se rend au Rainbow.

La prise fut d’une valeur inestimable, car à ce jour il n’y a pratiquement pas de frégate anglaise qui ne soit construite d’après le dessin de l’Hébé. Elle jaugeait 1063 tons et portait 38 canons, 26 de 18 livres et 12 de 8 livres, avec un équipage de 360 hommes. M. de Vigney fut légèrement blessé, son second capitaine et quatre hommes furent tués et plusieurs blessés. Le Rainbow eut un seul tué.

 

 

 

Source: Troude O., Batailles navales de  la France en 2 tomes, publié par P. Levot, Paris,

 Challamel Aîné Editeurs, 27 rue de Bellechasse er 50 rue des Boulangers, 1867.

 

 

 

Source: Allen J., Battles of the British Navy, Henry G. Bohn, London, 1852, p347.

 

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Les dernières frégates de la marine à voiles

 

 

  

Les rapides progrès de l'artillerie amèneront en 1821, à l'initiative du baron Tupinier le remplacement des pièces de 24 livres par des canons de 30 livres déclinés en versions courtes et longues, d'où l'apparition d'une frégate "de trente" pratiquement similaire à celle de vingt-quatre; équipage autour de 500 hommes.  La Belle Poule, en 1834, est plus grande que les frégates américaines. Elle porte deux batteries, une basse de vingt-huit canons de 30 et de deux obusiers de 80, et une haute de quatre canons de 30 livres et de vingt-six caronades de 30. Elle reste remarquablement manœuvrante.
 

 

 

L'apparition de la machine à vapeur, au début du XIXème siècle, va sonner le glas des voiliers de combat. Par ailleurs, le développement de l'artillerie (les canons tirent désormais des obus explosifs), oblige les navires à protéger leurs flancs d'une cuirasse. La première frégate de ce type fut la Gloire. Construite en bois, d'après les plans de l'ingénieur français Dupuy de Lôme, et lancée en 1859, elle portait une cuirasse métallique de 12 cm d'épaisseur qui recouvrait la coque jusqu'à 2 m en dessous de la ligne de flottaison. Les anglais ripostèrent en construisant en 1860 le Warrior, réalisée entièrement en fer.