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Les dernières frégates de la marine à voiles

 

 

  

Les rapides progrès de l'artillerie amèneront en 1821, à l'initiative du baron Tupinier le remplacement des pièces de 24 livres par des canons de 30 livres déclinés en versions courtes et longues, d'où l'apparition d'une frégate "de trente" pratiquement similaire à celle de vingt-quatre; équipage autour de 500 hommes.  La Belle Poule, en 1834, est plus grande que les frégates américaines. Elle porte deux batteries, une basse de vingt-huit canons de 30 et de deux obusiers de 80, et une haute de quatre canons de 30 livres et de vingt-six caronades de 30. Elle reste remarquablement manœuvrante.
 

 

 

L'apparition de la machine à vapeur, au début du XIXème siècle, va sonner le glas des voiliers de combat. Par ailleurs, le développement de l'artillerie (les canons tirent désormais des obus explosifs), oblige les navires à protéger leurs flancs d'une cuirasse. La première frégate de ce type fut la Gloire. Construite en bois, d'après les plans de l'ingénieur français Dupuy de Lôme, et lancée en 1859, elle portait une cuirasse métallique de 12 cm d'épaisseur qui recouvrait la coque jusqu'à 2 m en dessous de la ligne de flottaison. Les anglais ripostèrent en construisant en 1860 le Warrior, réalisée entièrement en fer.